Poème Société générale pourrie par Stapula

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Poésie libre / Société générale pourrie

Société générale pourrie
par Stapula

Qu’est la Société Générale, parmi Les établissements bancaires de la France, Sinon un nid d’escrocs ne craignant pas l’outrance, Leurs clients déserteurs punis, pas qu’à demi. Un milliard d’euros passé, c’est l’amende, à l’ami D’Amérique, à payer pour viols – rien qu’errance ? – D’embargos, s’excusant, prêt à la transparence, Frédéric Oudéa, big boss, tout plein mimi. Vis-à-vis du petit, qu’il nomme partenaire, Que ses gens ont roulé, il est moins débonnaire, Laissant s’accumuler trucages éhontés. Maints soldes débiteurs s’inscrivent sur le compte : – Pourtant alimenté, tous faits, preuves notés – Contre qui se retire on échafaude un conte ! Lutte plus de sept mois est due à saletés Sans respect des vingt-deux jours ouvrés – loi solide ? – Pour changer d’argentier, rien le vieux, l’invalide. Directeur général, affectant les santés Sa finance assassine, émettra-t-il facture Réparant vain semestre, au menu maux, torture ? Le 11 novembre 2019.

D’après un casier judiciaire des banques, publié le 16 février 2015, et elles sont nombreuses à y figurer, la Société Générale est épinglée, pour la France, à 500 000€ en 2012 pour blanchiment / évasion fiscale / détournement, à 60 450 000€ en cours pour entente illégale, à 2 000 000€ en 2014 pour inégalité d’accès, à 2 500 000€ en 2011 pour failles dans la gestion du risque, à 4 000 000€ en 2008 pour failles dans le système de contrôle, encore la Société Générale, pour l’Europe, à 445 900 000€ en 2013 pour manipulation des taux / des prix, toujours la Société Générale, pour les Etats-Unis, à 89 000 000 en 2014 et à 25 700 000€ en cours pour vente de produits financiers toxiques.

Poème posté le 13/11/19 par Stapula

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