Peuples en érosion
par Charazed
Nos regards,on les a attachés à tant de fards
Nos mémoires,on les a ancrées à tant de dards
Nos mains,on les a paralysées par la fatalité en toute gare
Nos rêves,on les a noyés dans nos cauchemars
Notre survie,doit remercier que leurs égards
Vieillis ;à ta colombe,comment peut-on y croire ?
Verse donc le sang,si tu veux te faire voir,
Brandir le blanc ne peux être que dérisoire!
Et qu’à seulement leur santé,tu dois boire
Sinon,prépare-toi à leur marée noire.
Comme «La révolution de sourire» n’est pas au menu de la mondialisation,elle va subir d’abords la marginalisation ; puis par un gant noir,la strangulation.
Quand la colombe passe,survolant que des âmes lasses,la tombe est-elle sa seule place?
Poème posté le 28/11/19
par Charazed