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Dorothée
par Dynamot


Le vent passait du livre à l’âne et l'orage arrosait mes plantes Elle était en seconde et moi j'aimais la messe Elle avait dans sa trousse un rimmel usé qui prête aux cils un battement d'aile Sa bouche avait des anges à croquer que Satan n'aimait plus Tout intimidé j'évitais le regard des saints qui pointent à l'aube et se frottent aux chemisiers du ciel En calèche il aurait fallu quelques chevaux de plus ou de moins pour inventer le mur du son Quand elle écoutait le temps qui fuit sa nuque était la page et le sommet des Écritures Elle avait deux compas Celui qui dure et ne sert pas Celui qui tourne et dessine un soleil Et le troisième était l'écartement des cuisses Le 20 juin 2016



Poème posté le 22/06/16


 Poète
Dynamot



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