Comme je serai absent au bon moment......
par Rimatouvent
2020
Étant au pied du mur ! il me faut souhaiter ?
Aux femmes et aux hommes une bonne santé
Et l’art de s’adapter au temps qui vite passe
En laissant sur la vie une constante trace.
Que le flux des années bien qu’incessant soit doux,
Que vous deveniez sage en restant un peu fous
Et que quelques projets persistent en votre tête
Car penser au futur c’est déjà une fête.
Ayez de ceux qui aiment un unique souci
Laisser la politique dans ses propres débris.
De choses naturelles imaginez les plages
Pensez au sable proche et aux lointains nuages
Ayez des intérêts vous affûtant l’esprit
Et soyez par l’amour surprenant et surpris.
Aux beautés du présent soyez toujours vigiles,
À chasser la tristesse elles restent habiles.
Ne vous souciez pas du destin indécis.
il restera toujours obscur et imprécis
Cultivez chaque ami spontané et sincère
Qui reste quand le vent devient soudain sévère
Pas des copineries sans profond sentiment
Mais quelques vrais amis qui sont toujours présents
Et puisqu’il faut parler dans tous vœux de l’amour,
Sachez vous brûler l’âme à l’autre chaque jour.
Meublez votre vécu de ces amours possibles
Qui prennent les humains comme constantes cibles.
Déclinez les accords avec le genre humain
L’être le plus lointain reste votre prochain.
Voila pour la santé, l’amour, l’amitié
Associant à l’âme le corps réconcilié.
Et en plus de l’amour qui est inévitable
Il vous faut du bonheur ça c’est indispensable
Il faut en espérance ou bien en souvenir
De la félicité conserver le désir
L’amour qui fait tout vivre en l’âme des poètes
Doit savoir vous donner de permanentes fêtes
Et les bontés annexes de madame nature,
Les étés colorant les corps sans leur parure.
Les soleils de l’hiver attendant la verdure,
Orneront vos saisons de chaleur ou froidure
J’ajoute au naturel la splendeur souveraine
Vous souhaitant Paris, Venise, Barcelone,
Le Cid, le Misanthrope, les amants de Vérone
Voltaire et Baudelaire, la Comédie humaine ;
Que vous ayez un jour les rétines en feu
Et des larmes de joie en fouillant les musées
Au Louvre, à Amsterdam, on voit des apogées
Où le beau que fit l’homme l’élève au rang de dieu
J’espère votre oreille écoutant des délices
Les accents des musiques sachant bercer le monde,
Toutes les symphonies déferlant comme une onde,
Et les rythmes où les pieds, soudain, font des caprices.
Ayez tous un morceau dont le thème vous hante
Entendu au moment où le bonheur caresse
Musique pour enfant, chanson d’une maîtresse,
Bisou naïf et doux ou danse qui enchante.
Car l’homme n’est pas toujours un être malfaisant
Parfois il est capable de belles actions
Apportant des bonheurs, des admirations :
À tous je vous souhaite un humain bienfaisant.
Et puis je fais le vœu que vous restiez poètes
Portant tous les flambeaux de l’inspiration
Allant chercher le sel d’imagination
Emmenant tous les mots sans cesse faire des fêtes
Peignez de doux écrits où l’esprit échafaude
Où mille fois revu le vers vous éclabousse
Où il reste gravé telle une taille-douce
Où ciselé la rime est perle ou émeraude.
Montrez aux corps sans âmes et aux âmes sans cœur
Que votre simple pierre dans le grand édifice
Est une joie de plus chassant les maléfices
Montrez que le poète aime offrir du bonheur.
Pour vous voila les vœux d’un poète vieillot,
Poétesses, poètes, confirmés, débutants
Vous qui me ravissez chaque fois que lisant
Je prends un plaisir fou à égrapper vos mots.
J’aurai pu faire plus court, mais bien plus long aussi,
Sortir ses sentiments n’est pas petite affaire
On ne sait pas d’avance si son écrit va plaire.
Je vous dis « BONNE ANNÉE » voila, ça c’est concis.