Infortune Pan...ique
par Ruben
Triste, une flûte pleure,
Des notes s’envolent et meurent.
Musicien par la nymphe éconduit,
Pan poursuit un amour enfuit.
Réfugiée au bord du ruisseau
Syrinx se transforme en roseau.
Pan pour se consoler
En coupe une brassée.
La belle Séléné plus futée
Cède sans vouloir lutter.
Un troupeau de bœufs blancs
Est le prix payé par l’amant.
Par les bois, les prés et les collines,
Sa flûte caressante et libertine
Résonne de ses airs mélodieux.
Ainsi s’amuse ce demi-dieu.
Poème posté le 01/08/16