C'est une main qui soutient la douleur et le désarroi,
C'est une oreille qui écoute ta peine ou bien ta joie.
C'est un regard au plus profond de ton âme sans en être juge
C'est un coeur qui s'ouvre en offrant son refuge !
A contrario ...
Deux amis vivaient au Monomotapa,
L'un vivait de peu, l'autre était comblé.
Il n'empochait rien sans que l'autre ne le tapât
Criant bien haut, que Vive l'amitié !
L'un devint insolvable, regrets de banquier.
Accueil et bonne chère furent si minables
Que prit des ailes l'amitié tant vantée
En s'incrustant chez le voisin fort charitable.
L'affection trahie, criait à qui voulait l'entendre :
Ne vous attachez point à ce vil imposteur
Au quidam avide qui ne saurait prétendre
Occuper la moindre place dans votre coeur !
En ce monde curieux, entr'ouvrir sa porte
Revient à faire sans prudente distinction
Prendre en pitié un vil cloporte
Qui vous en fera payer l'addition .