Vœux d'équilibre
par Stella
Pendant que le Ciel se déleste de ses anges
Sourds à la morve hy perbolisée des gens.
Entre chaque cillée de ces divins nuages,
Mon rire m’esbouffe d’un frappant ahanant.
Mon grand amour… Comme c’est à peine croyable !
Je vis d’une amie dans un extra Ordinaire
Sur lequel ne se tait nos traits de caractères.
Ciel de mes yeux ! Retiens donc tes pleurs opposables.
Tous les vivants, sous toi, souffrent de ton humeur.
Ça devient gênant là où ma gaieté contraste,
Là où je passe, où je reste de longues heures.
Je tiens à conserver mon bel enthousiaste.
Mon grand amour… Comme c’est clair, une évidence !
Je vis d’une amie qui peut ouïr mes longs silences,
Par un nez fin aux lents mûrissements de mures.
Sol sous mes pieds ! Forcis donc graines et semences.
Tous les humains, sur toi, conservent leur espoir.
Comme ils sont tristes de voir monter cette crue !
Pour ceux qui perdent tout dans cette pataugeoire,
C’est avec leur cœur qu’ils t’ont toujours défendue
A mes deux grands amours le Ciel et la Terre. Ecrit en juillet lors des inondations. Bonne lecture !
Poème posté le 24/08/16