Ton air de Zeus!
par Rimatouvent
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par Oxalys
Un jour ou une nuit, je ne m’en souviens plus,
Un poète lassé de trop d’ans à porter
Se dessécha si bien qu’on ne le voyait plus
Une muse d’en haut vint donc pour l’emporter.
Le poète trop sec était un peu friable
Il ne résista pas grignoté par ses vers
Il tomba en un tas, on aurait dit du sable,
La muse rigola en fit un fait divers.
Mis en un sablier sur la table de nuit
Où la grande ourse met chaque soir ses lunettes
Le doux rimeur coulait lentement et sans bruit
Éclairant cependant satellites et planètes.
La muse s’étonna pourquoi scintille-t-il
Certes il rimait un peu mais n’était pas célèbre
La poésie a-t-elle quelque secret subtil
Ce centaure des mots cacherait-il un zèbre.
Zeus qui passait par là du haut de sa grandeur
Lui dit ma chère enfant ce poète est magique
Je lui fais éclairer du monde la laideur
En mettant sur la prose un tissu prosodique.
Et c’est donc en cela qu’illuminant les mots
Il les fait résonner d’une façon si nette
Que les esprits chagrins retrouvent leur tempo
Et que la poésie fait de l’escarpolette.
Si dans la galaxie vous voyez tant d’étoiles
Ce ne sont que poètes brillant par leur esprit
Ils naviguent sans cesse usant leurs grandes voiles
Profitent des escales pour poster leurs écrits.
Les poètes sont donc des êtres assez secrets
Qui parfument les mots et repeignent les roses
Ils teintent la nature et en restant discrets
Ils transforment en fleurs les boutons de la prose.
Se servant de leurs doigts ils compteront leurs pieds
Musicaliseront de notes leurs finales
Ils mettront de l’émoi dans les moindres papiers
Et enjoliveront les vies les plus banales.
Puis en déchiffonnant quelque obscure langueur
Ils monteront les cœurs au sommet du Parnasse
Dévoilant la beauté d’un texte un peu fugueur
Qui chasse la tristesse et donne de l’audace.
Certains seront célèbres et d’autres inconnus
Mais ce qui en résulte est l’interne allégresse
On peut aimer écrire et être méconnu
« Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ».
Poème posté le 26/08/16
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