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Le parfum amoureux
par Stella


Amour délicieux, Alors que L’homme te voit avec toute sa cécité Et réduit à merci, désarmé, sans défense, sous ton charme de femme Sans réellement comprendre pourquoi tu lui es importante Mais croit pouvoir tout savoir connaitre par ses yeux. Il explique ta beauté, ton élégance et ta grâce. S’est il accordé À ton aura unique Qui se dégage de toi et tracasse sa mémoire ? L’ entêté loue tes traits réguliers, ta silhouette élancée et ta poitrine parfaite Tes yeux bleus d’amour sont comme deux garnements enjôleurs à qui l’on cède tout Ta bouche cerise est une gourde sur laquelle sa soif ne s’étanche Et Dieu sait encore quelles métaphores qui tombent. Il te nomme Reine des fleurs de son pays Et persiste d’ignorer que c’est pas à ton aspect qu’il succombe Non pas de ta prétendue perfection de ta beauté apparente Mais à ton incomparable parfum fondamental. Que sait il de ta beauté invisible et subtile Le support idéal pour le rêve des sens Dans lequel il vogue sans fixité d’image Je suis l’heureux parfum Qui ne pouvait vivre un autre destin Créé par un compositeur de génie sur un orgue à essences Je n’attendais que toi pour vivre en toute coalescence Et mon bonheur est satisfait d’être né pour ta peau Qui s’ouvre sur ton monde merveilleux Où le quotidien change de couleur, Et mes sens s’enflamment sur ta chaleur Cette âme charnelle qui est devenue mienne m’obsède, Je la pénètre, je m’en imprègne, je l’inonde, je l’habille telle Vénus la pudique Sous une épaisse couche de mon nuage de roses écarlates Tu me rends vivant, bien qu’immatériel je reste, fou Je persiste en longueur sur tes saveurs les plus sensuelles Même après tes heures de fatigue. Je t’en suis fidèle. Les perles de ta peau parlent de moi, comme ton oreiller qui ne peut rester neutre même au repos Comme ta lingerie en dentelles italiennes, comme ces pièces où l’on y règne sans fléchir Et pourtant je n’existe qu’à travers toi, en intime odeur et heureux voyageur A l’embrassure de ton âme où coule tes joies en petits bonheurs, tes humeurs Tu me transpires en une mémoire à qui l’on manque une mémoire à qui on manque…



Poème posté le 27/08/16


 Poète
Stella



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