Cécité
par Cielbleu
Le noir le met tout à l’étroit
Dans sa vie faite de pensées
Ses gestes hésitent maladroits
Enfant apprenant à marcher
La rue l’agresse à chaque instant
Avance au bruit, à l’odorat
Les yeux levés et implorant
Le ciel, et pour guider ses pas
Et il ne peut qu’imaginer
Toutes les beautés de ce monde
Les arbres, et les monts enneigés
Les jolies filles brunes ou blondes
Et toujours enfermé dans l’ombre
Ne connaissant qu’une seule couleur
Vers la mélancolie il sombre
De ses yeux morts coulent les pleurs
Mais quand au ciel il partira
Alors les yeux grands ouverts
La lumière blanche il verra
Et tout son nouvel univers.
Gérard Bollon-Maso
Poème posté le 12/09/16