La demoiselle à la flûte
par Claudel
Ô, tourne-toi! Kiki,
Ne sois pas riquiqui;
Vois la séniorita
Jouer l'ocarina.
Elle joue dignement
Avec plein agrément;
Son souffle provençal
Emplit toute la salle...
De son parfum d'épice;
Entends ce doux caprice
Qui coule et ensorcelle
Telle une eau qui ruisselle.
Ne sois pas trop ignare,
Ni rustre, ni avare;
Nous irons dans sa loge
Lui offrir nos éloges.
Toi, comme un romano
Et moi… en Cyrano;
Toi, comme un bon Bosniaque
Et moi… en Bergerac.
Ce poème est dans un recueil; pour voir les détails, allez sur ce lien :
www.edilivre.com/catalog/product/view/id/861497/s/romances-sans-notes-27b41710c1/category/1566/#.WcLlsIWcHIU
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / 2017
Poème posté le 15/09/16
Poète