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Poésie libre / La presse remuant le hochet du malheur!
              
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La presse remuant le hochet du malheur!
par Rimatouvent


La presse remuant le hochet du malheur! Muses le temps est grave on me dit qu'à mon âge Je dois rester caché dans mon appartement Afin de ne subir du virus les ravages Qui aux octogénaires s'attaque lâchement ; Tous ces prédicateurs laïcs sont des sots L'avenir ne fera de cadeau à personne Le mal vient sans le dire et le vital cerceau S'arrête de tourner sans que nul s'en étonne. La mondialisation est un fruit politique Et gommant les frontières on commit une erreur Les douanes devenant passoires diaboliques Laissèrent venir le pire bien plus que le meilleur L'habitude sournoise d'aller chez le voisin Critiquer ses façons ou bien les copier Fit que se mélangèrent ennemis et copains Et que les uns les autres finirent par s'envier Mais la nature hélas rendit incompatible Le mélange des mœurs des rites et des dieux Être l'autre d'un autre est chose incorrigible Et vouloir tout aimer est loin d'être sérieux. Il vint donc un teigneux égoïste et méchant Disant chacun chez soi ou je passe la limite De cette boule ronde au stupide penchant Les douanes inutiles facilement s'évite. Qui croira que le bien est international Que les frontières ne sont pas un réel besoin Se prépare un chemin vers le chaos fatal Car le mensonge est beau quand il nous vient de loin Il faut avec raison peu dépendre des autres Et sans les maintenir dans une adversité Il ne peut exister plus de dieux que d’apôtres Sans risque d' aliéner sa personnalité. il en est des virus comme des autres méfaits En se mondialisant on grandit le forfait. "les hommes la plupart sont étrangement faits Dans la juste mesure on ne les voit jamais" Avait-dit Poquelin qui avait bien senti Que l'homme évoluerait sans penser que l'histoire Inexorablement donnerait des soucis À ceux qui recherchaient plus d'argent plus de gloire Et voila qu'un petit un sub-microscopique Dit à l'homme le pouvoir c'est moi qui le détient Je suis ce grain de sable qui dans vos mécaniques Régnera sur le monde et vous n'y pouvez rien. Fuyez pourtant la presse qui s’auto-reproduit Elle aime la terreur et s’en remplit la bourse Privée de vérité elle invente l’ennui Et de fables néfastes souvent elle est la source Si la fatalité peut être une torture Elle doit éviter d’ amputer le moral L’homme qui ne sait rien peut devenir capable De comprendre un soupçon du jeu de la nature. Bonne nuit cependant ,à vous muses célestes Je filtre en les masquant quelques bises pour vous Pas question de vous nuire par la soudaine peste Avec attention , jour et nuit, méfiez vous.



Poème posté le 15/03/20 par Rimatouvent


 Poète
Rimatouvent



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