Indignée
par Kelem
Tant d’êtres galvaudés, des humains errants
Quelques cris violents
Des ondes dominantes
Déshumanisantes, folie amusante
Une peine constante
Un claquement affreux
Les larmes comme cette rivière ne cesse de ruisseler
Près de la rive hier j’ai vu le sang couler
Tant de billevesées, trop peu bouleversés
Mon pays complice de tant d’atrocités,
Ah épouvantable cruauté
Béa face à ces conspirations
Le baobab maléfique entoure notre planète
Des horreurs inavouées
Un égoïsme persistant
Le prisme du temps ne reflète qu’un avenir sanglant
Des cœurs arides comme un puits sans eau
Impuissante ô, je le suis
Mon âme se crispe
Comme un missile balistique, leur moral s’éclipse
Et l’ellipse, omniprésente à passé sous silence ces horreurs avant l’aube
La haine s’impose, sagesse je t’implore
Permets-moi une pause, car tu vaux de l’or
Actualité alarmante et conspirations diaboliques
Poème posté le 23/03/20
par Kelem