Le fil
par Branx
Tout ne tient que sur un fil.
Une fleur hier radieuse se tord dans l'axe d'une roue. Une inflexion encore joueuse se perd dans les fenêtres du chagrin.
Mais en réalité il y a autant peu de séparation entre la vie et la mort qu'entre l'air et l'eau.
La surface est un artifice qui dissuade de l'apathie. La rupture n'est qu'un mot qui donne un ordre aux choses.
On ne peut pas rompre ce qui n'est construit que sur de l’abstraction.
C'est ainsi que le bouillonnement du Monde laisse en un éclair place au silence originel.
Poème posté le 25/03/20
par Branx