Déjà !
par Salus
Et la mort vint, dans son costume atroce !
J’ai résisté, de ces vers dès lors vains
(Car la camarde a l’os dur des devins
Evidents) mais le songe, à cette rosse
Imperturbable, y reste amorphe et plat.
Labile, indistincte, absolument telle,
Avec, entre deux airs, sacramentelle,
Vous la verrez vous-même : écho d’un glas.
Je la sens, dans mon haleine emmêlée
Elle est assise au creux de mon sternum
Telle qu’après le dernier coup de rhum ;
Je sens déjà sa canine zélée !
Il s’est passé des ans depuis ce jour,
L’épouvantable main n’a quitté mon épaule
Que désignant la tombe, et puis, c’est drôle,
Cette humidité qui monte alentour
Poème posté le 30/09/16