L'aïeule
par Ruben
Depuis les âges de mon enfance
Son souvenir me vient et hante ma mémoire
Du lointain passé où dorment, ombres immenses,
Tous ces parents bâtisseurs de notre histoire.
Elle était le pilier nécessaire à l’édifice
Sur lequel je me suis souvent appuyé,
Elle a été, nature sans artifice,
L’aïeule amour et flamme du foyer.
Depuis les âges de mon enfance
L’impossible oubli de son visage,
Où parfois une trace de souffrance
Mène mon cœur vers un étrange présage.
Le temps conduit chacun à ce qu’elle était :
Cet être polymorphe dans les bras de la vie
Qu’un siècle a transformé et figé d’éternité.
Dans mon miroir un jour cette vérité sera servie.
Poème posté le 05/10/16