Seul sous la lune noire
A travers tes yeux étain
Je cherche Bételgeuse
L’étoile rouge qui se meurt
Du pont de ton croiseur
Au large des côtes algériennes
Tu la désirais en solitaire
En ressentait les ondes poétiques
Son cœur incendié de forge cosmique
Consumé en panache de bulles bouillonnantes
Epaule d’Orion, tu en convoitais la force
Exilé dans la nuit métropolitaine
Rêvais-tu déjà de Bételgeuse
La main féminine qui te guiderait ?
Ignorant votre fin inscrite dans la voie lactée
Son horizon galactique s’est irradié en toi
Bételgeuse envoûtante
Verrais-je son explosion ?
Il me faudra vivre plus longtemps que toi
Et tes yeux transparents
*Mot que je n’ai pas « dédié » depuis l’âge de 11 ans