Transition
par Maninred
L'été fait ses cartons et met en bandoulière
Les guirlandes de fête aux musiques nocturnes.
Après deux trois rappels, abandonne à Saturne
L'exploit de la rousseur et des ocres clairières.
Un ciel atrabilaire estompe par humeurs
Le soleil plus pressé de rentrer au bercail,
Lors, la nuit ensoufrée terrasse la grisaille,
Grondant en trombes d'eau, en éclairs, en trembleurs.
Si l'autan galopin s’entiche des frimas,
Et rudoie la douceur des matins paresseux,
Ses spasmes saugrenus houspilleront tous ceux
Encor pendus aux bras d’un sirupeux climat.
Sous un linceul de feuilles, nos morts se languissent,
Des sanglots de l’automne et des chants d’armistice…
Poème posté le 21/10/16