Née, des solitudes aux effets insondables,
Sous les vestiges d’un amour inconsolable,
Dans les profondeurs d’un Océan de chimères
Ou face à la beauté d’un envol d’éphémères…
Je suis inaperçue par les yeux du réel,
L’énoncé secret d’impalpables éclats,
Le tracé mystique d’une voie vers le ciel,
Le résultat soudain de franchir l’au-delà.
Prenez-moi, la sève de votre imaginaire,
J’arracherai pour vous cette aurore lunaire,
Et vous en donnerai, généreuse et géante.
La muse écartera sa matrice béante,
J’apparaitrai facile au voile irrésolu,
Voyez du typhon le spectre et de l’absolu !