Autre lecture de l’art d’être grand père
par Rimatouvent
Je ne souhaite pas la fête aux trépassés
Les miens, qui m’ont quitté, portent des auréoles
Mes parents adorés ou bien mes amours folles
Regroupent à la Toussaint mes souvenirs passés
J’ai quelques préférences enjolivant mon cœur
Des aïeux qui me firent adorer l’existence
Des sourires dont l’éclat garde sa persistance
Et des enseignements qui firent mon bonheur.
À la toussaint Papi je te porte une fleur ;
Si tu vivais toujours, bien plus que centenaire,
Tu verrais sur mon mur ma folie ordinaire
De livres amassés je suis un empileur.
Le soir sur tes genoux j’avais le doux moment
De voir de ton journal l’écriture ordinaire
Et guide bienveillant jamais disciplinaire
J’appris à lire ainsi sans le moindre tourment.
Adorable grand père doux et silencieux
Tu sus me conseiller de vieilles reliures
M’ouvrant à l’infini de ces littératures
Qui font de toute langue un trésor précieux
D’une bibliothèque abondante et diverse
Je ne soupçonnais pas le rôle essentiel
Elle offre à tout lecteur ce bien immatériel
Le flot de maints savoirs dont le lecteur se berce.
Papi je pense à toi pendant chaque lecture.
Un simple chrysanthème est un piètre symbole
Les choses infinies se passent de symboles
Mon savoir est amour devant ta sépulture.
Poème posté le 01/11/16