Ma femme aux cheveux rouge dans la bibliothèque je l’appelle Larousse
par Raymond
Ma femme aux cheveux rouge dans la bibliothèque je l’appelle Larousse
Aux pensées de chaleurs et la buée aux vitres
Femme fontaine prend la chose sans limite
Tout d’un coup je comprends la raison qui l’habite
Son con reçoit les arrhes armé pour le chapitre.
De la rose baise le bouton s’ouvre l’huître
Toute gonflée d’amour, c’est de la dynamite,
Tant elle se démène, elle échappe à mon invite
Essaim flatteur s’ajoute au malheur le talitre.
Admiration muette au sein de l’élément
Et de sa langue fauve elle hâte le moment,
Chant dément de l’écho monte à rompre l’arc.
Un soupçon de sourire et les lèvres apaisées
De son eau divine liqueur comme du marc
L’estuaire vacille à l’alliance aisée.
Poème posté le 07/11/16