De cette douceur Danica s’envole…
Lassée de sourire aux larves, elle émerge,
Je la vois se suspendre, de ma berge,
Devant mon impuissance bête et folle. -
Sur la gravière que les eaux submergent
La truite fario se presse et s’affole
(sait d’un éphémère le temps du vol)
Et dans un puissant « gloups » s’immerge.
Ce moment vers qui mes ondes convergent
Ne demeure qu’un rêve qui gamberge !
Si loin… j’étouffe dans ma camisole.
Toujours en mai, les rivières m’hébergent
Mais cette année morose je m’étiole
Sans ces gobages, ferrages et cabrioles !