Poème Inceste par Salus

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Inceste
par Salus

Inceste Le soleil, trop chaste, et louche parfois, De Jocaste, Oedipe, et des enfants-rois, De sa chaude bouche encense les nues De larmes ; l’azur, fait d’ailes menues, Sur le drame vole, et nul ne le voit ! Hosanna, mon Dieu ! qu’affreuse ainsi soit Chaque journée ivre - enfance offensée ! Quelque diable vibre, à ces cœurs ; du sang, Où du plaisir – chacun selon son rang ! Derrière les yeux des hommes de craie, Le mal est en creux, sa vrille est ancrée ! Chatoiement de l’ange, au sein du malheur, Qui fait briller l’auge et la sainte peur… Blessure d’horreur, c’est comme une secte, Sa pire des lois - l’emprise - est abjecte.

Poème posté le 03/06/20 par Salus

Poète

Salus

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