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Poésie libre / Encre lasse-temps de ma plume acérée
              
Poésie libre / Encre lasse-temps de ma plume acérée
         
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Encre lasse-temps de ma plume acérée
par Piloukan


Bien que dans mes larmes, se noient remords perdus Je sèche ce torrent, cet amas qui n’est plus Sursaut d’orgueil en moi, ne capitulera Prêt à puiser ce temps, qui du reste filera Infatigable, tu cours, l’infini t’accompagne Inaltérable, toujours, seul vivant à jamais Insaisissable, nulle tour où tu daignes t’enfermer Indésirable, amour, ta solitude compagne Par cruelle impatience, tu dévores nos printemps Caduque promesses d’un jour, l’amnésique t’affectionne Que dire de nos soupirs, sinon qu’ils sont martyrs Vains sont ceux qui espèrent, ton retour en arrière Aucuns regrets passés, pas uns ne te chagrinent Cicatrices impossibles, pas unes ne t’égratignent Parcours intemporels, filent secondes démentielles Voyage hors du temps, au-delà de ce ciel Pas un temps morts en sursis, n’aura raison gardée De l’instinct de survie car libre est ma pensée Dans ce contre la montre, chaque instant se gangrène Infectant mes heures creuses et ma vie qui s’égrène Mais ne s’avoue vaincu, que celui qui renonce C’est dans le dépit que vous enchaînent les ronces Encre lasse-temps de ma plume acérée Ma passion me procure cette envie d’espérer Alors que mes écrits prenaient la poussière Que l’encre même n’avait plus de caractère S’est ouvert à moi un passage, la lumière Une question, une solution subsidiaire Des écritures au sol, puis imbriqués aux murs Me répètent à tue tête, ses lectures qui rassurent « Tout bourreau sature devant force de la nature » « Tout acte de torture ne trahira l’homme pur » D’une vie pour rature ne laisse que pourriture Profiter du passé, présent comme le futur Avant de regretter sa vie sous sépulture Chaque instant même le pire, vaut la peine je le jure Ainsi, encre passe-temps de ma plume liberté Décourageant mes moindres séquelles d’exister C’est dans l’absolu que cicatrisent mes blessures Par delà les serrures, que naissent mes aventures Des matons qui m’épient au silence de la nuit C’est l’asile que je fuis par mes sens en furie Privé de sortie à bien des perpétuités Vous n’aurez jamais ma virtuelle liberté ​



Poème posté le 04/06/20 par Piloukan


 Poète
Piloukan



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