Le rocher solitaire
par Claudel
Il était tel un roc, un rocher Gibraltar
Au sommet dénudé loin de tous les regards
Et ses parois trouées de nids de cormorans
Accueillaient les grands vents fluviaux du Saint-Laurent.
Ce sage solitaire attendait la marée
Qui le jour et la nuit lui caressait la rive;
Aucune intempérie ni tempête excessive
Ne le firent fléchir dans son âme amarrée.
Becquant la marée haute à vive-eau jour et nuit,
Il était comme un cap haut et fier dans son monde
Où regarder la mer était tout sauf l'ennui.
Loin de tous les regards, loin d'une guerre immonde,
Il était tel un roc à sentir le haut vent,
Un rocher sans arbres, tout nu, mais bien vivant.
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Tous droits réservés © Claude Lachapelle / 2017
Poème posté le 17/12/16
Poète