La volte
par Eliande
A vous mes frères et sœurs liés dans la peine
Le temps n'est plus aux soirs, mais aux midis
Bleu d'or et de révolte, ô cœurs unis
Dans le cri des aubes et des joies soudaines.
A vous mes liesses impénitentes
- Juvénile ardeur que le temps exhale -
Songe des mains reliées, des mains aimantes
Vous qui, or, fleurissez vos étoiles.
Mes amis, levons ce verre à la Muse
De l'Idéal enfui puis retrouvé
A la Liberté qui jamais ne s'use.
Seigneurs, rages autocrates et séniles
Craignez la volte des joies déliées
Qui jamais plus ne resteront serviles.
Hommage à Alain Damasio
Poème posté le 10/06/20
par Eliande