En classe j’étais le prince des étourdis,
Toujours rêveur, penseur et flâneur engourdi
Par les déferlements sensuels que préfaçait
De sa voix douce ma professeur de français.
Délicieusement je la laissais m’égarer,
D’érotiques instants couraient pour m’emparer,
Ils m’emmenaient loin de mes lourdes turpitudes
Dans l’hémisphère où me souriait la plénitude.
Hier soir je voulais fuir « Au cabaret vert »,
Des tétons énormes aussi m’apparaissaient
Et je m’imaginais venger mes revers
Dépucelé par ma professeur de français. -
Si mes paupières se referment d’un soupir
C’est par son souvenir qu’elles pensent à s’ouvrir,
A la quiétude du jour avant la marée
Succèdent encore mes vœux de l’amarrer.