Froidure
par Claudel
Ô, la froidure a hiverné,
Elle est stagnante et surgelée;
Le bouleau blanc est étonné
De voir sa sève si gelée.
Que sont devenus nos hivers?
Tombe... grésil; tombez... grêlons;
Nos forêts n’ont plus de piverts,
Ni de gros-becs, ni d’oisillons.
Comme l’hiver a déserté;
Ohé… mon âme prisonnière
Appelle un éternel été
Pour sortir de cette glacière.
Que sont devenus nos hivers?
Tombe... grésil; tombez... grêlons;
Nos forêts n’ont plus de piverts,
Ni de gros-becs, ni d’oisillons.
Ah, comme le givre a givré;
Nos toits sont des nids de glaçons
Que tout grand poète inspiré
Nommerait ces lieux… les prisons.
Ce poème est dans un recueil; pour voir les détails, allez sur ce lien :
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Tous droits réservés © Claude Lachapelle / 2017
Poème posté le 10/01/17
Poète