Ses pieds
par Octave
De ses pieds j'admirais la divine cambrure
A mes souhaits secrets ,ses pieds donnaient le « la »
J'embarquais, décidé, et drossant la voilure
Le vent soufflait toujours, découvrant ça et là
Sous un jupon de soie débordant de dentelles
Des genoux délicieux , délires de satins
Un souffle impertinent poussait la caravelle
De mes ardents désirs jusqu'au Mont Palatin
Mais la belle romaine était par trop pudique
Pour permettre à ma main de monter jusque là !
Alors je rabattais les voiles , bien penaud
Et je me contentais du parfum délicat
De ce jupon de soie qui n'allait pas plus haut !
Poème posté le 16/01/17