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Préambules
par Octave


Mes mains en doux conciliabules Glissaient sous sa jupe fendue Elle aimait tant les préambules Que près d'elle, tendre et tendu Je serais resté héroïque, Jusqu'à l'aube, s'il eût fallu... Ces soupirs traversaient l'espace Troubles aveux de son plaisir Et sur sa peau, restait la trace De mes morsures à loisir. Je supportais ce lent supplice Qui tient l'amour au garde-à-vous Escomptant les futurs délices Que je demandais à genoux Ma tête enfouie sous ses dessous Buvant sa source et ses sursauts Jusqu'à ce qu'elle soit repue Et que je franchisse à la fin Cette porte tant attendue Où s'assouvissait notre faim...



Poème posté le 21/01/17



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