Regards croisés
par Legrilloncelte
Tout l'air qui m'entourait parut soudain plus doux,
Apprivoisé, palpable, et même la lumière,
Se fit presque légère, amie et familière;
Telle une brise parfumée, une mélodie première,
Un chant d'oiseau bleuté, qui tout à coup affleure,
Cet appel renouvelé, si moqueur du coucou,
Le gazouillis pressé du pinson volontaire,
Toujours en quête, en route vers un nouveau bonheur,
Cet air et cette lumière glissaient de son visage,
Comme d'un grand paradis tout à coup entrouvert,
Et venaient jusqu'à moi, portés sur un nuage,
En me faisant l'hommage d'un printemps en hiver.
Poème posté le 07/07/20
par Legrilloncelte