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Le supplicié
par Maldoror


Comment pourrais-je te fixer, ô fantôme aux larmes d’argent, dans le torrent vertigineux de mes voyages indomptés ? À peine puis-je distinguer le suave parfum de ton chant qu’il se dissipe, à l’agonie, dans les ténèbres de tes flots. Déjà, l’écume de mes rêves se mêle aux noirceurs de l’éveil, et le sépulcre des sirènes n’est plus que ruine aux yeux du jour… La violence de tes courants ne cessera-t-elle jamais ? Serai-je toujours condamné au long supplice du Tartare ? Si l’alcazar à l’horizon n’est que vision d’un vieux bazar, alors les fleuves de ton corps ne sont que douve au son du cor !



Poème posté le 01/02/17


 Poète
Maldoror



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