Vous m’avez prodigué des soins
Dont je vous remercie, o Laure !
J’ai souvenir de vos beaux seins
Que ma main et ma bouche implorent
Mais votre regard assassin
M’invitant à entrer en lice
Me brûle toujours ce matin,
Et me ramène à nos délices,
Et je sens monter à nouveau,
Songeant à ce regard qui flambe
Et qui incendie mon cerveau
En faisant défaillir mes jambes,
Ce désir intense et brutal
Que je maîtrisai, chère Laure,
Voulant accorder, c’est normal
Au vôtre, tout le temps d’éclore
Poème posté le 04/02/17