Ground zéro.
par Alf
A Manhattan les jumelles
Cathédrales de l'horreur
Par une main criminelle
Sont encensées de terreur.
Jeanne d'Arc et son bûcher
Ou le plongeon dans le vide
Subtil choix du condamné
Au volontaire homicide.
La main grappin qui se cloque
Et les poumons qui suffoquent
Il file vers son destin
Et tombe comme un pantin.
Dernier saut
Ground zéro.
Dernier cri
Infini
Tous ces cris
Ensevelis
Et puis
La nuit.
Poème posté le 01/10/06