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Poésie libre / La mort du signe
              
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La mort du signe
par Jean


Toutes les femmes sont laides. D'autant plus, tu l'es, Ma mie, Que gisante au fond du puits. Tête de mort surnage, Eau de vase croupissante, Personne ne nous surprend, Sinon le vent d'autan; Autant nous occulter, Ne subsiste que moi Qui veille sur tes os (Ah, tu me fis bien bisquer), Qui siffle un air de trop, Un air de lamento, Epicé de mambo. Mousses, grenouilles coassantes, Faites-lui étalage Des dons de la nature ! Quoi, coâ, tilleul (et frondaisons), Tu sembles m'espionner, Et ton corbeau perché, Etendard du sordide. Mais tu ne peux que rien, Car matière sans voix, Assemblages de bois.



Poème posté le 18/09/09


 Poète
Jean



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