Antonin
par Kerlann
Hommage à Antonin Artaud
O mon ami,
abandonné,
errant dans les couloirs du désespoir.
Toi, mon ami, le marseillais.
Superbe. Étincelant.
O toi qui a sondé l'esprit humain,
jusqu'aux confins de la folie.
Toi “l'oriflamme calcinée”.
Toi que le vent mauvais emporte,
loin du vieux port,
devant les portes de l'oubli.
Antonin, mon ami.
Désemparé.
Seul.
Le feu de la colère au ventre.
N'as-tu jamais pensé que la souffrance,
un jour,
apaiserait ton âme ?
Poème posté le 05/08/20
par Kerlann