Tes errements
par Decimal
Tes errements.
On sentait les moisissures, pousser sur la nuit vibrante.
De vivre épuisée, lasse à embêter le ciel
La main sur une galaxie de chimères évanescentes
Pourvu qu'un voyage pour le retour ravive enfin l'étincelle.
Corps à corps, trois couleurs et mille sons.
L'ogre n'est pas Dieu, juste impressionnant sous sa toison.
D'argile, son cœur t'est entièrement acquis.
Tu es reine, tu ne malmènes pas ce qui est conquis.
J'ai eu l'impression,que tu souriais, fusses un temps
Était-ce à la mort d'un été, où d'un printemps agonisant ?
Ajuste bien ce linceul qui t'amuse tant.
Amuse-toi des crayons brisés de l'enfant.
Eh puis versifiant tantôt tes vains sacrifices tantôt un testament
Je porterais, à bout de bras, ton souvenir épanoui.
Une caricature aujourd'hui, je le sais, absolument
Ni tout à fait la terre, ni totalement l'infini
La vie que tu cribles de balles, elle, sans coup férir
Ne donne qu'aux imprudents oiseaux tes sordides oripeaux.
Vers une terre en Inde à découvrir
Qu'un conquistador sur ton rire plante son drapeau.
J'ai gardé espoir, et puis quelques vêtements.
Pour le jour où tes chevilles brisé de l'intérieur
Comme ton cœur.
Mettra un terme à tes errements...
Poème posté le 11/08/20
par Decimal