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Lamalencan
par Salus


A qui vendrai-je un jour mon âme ? Le Diable est mort, voilà le drame ! Sa déité, via nos instincts A fui vers les fonds byzantins Des extases inconscientes… Des fins pouvaient être élégantes Du temps qu’éructait le Cornu, On partait, l’être - et le corps nu - Maudits jusqu’aux lèpres des temps, Livrés aux vouivres des étangs ! Mais la vie avait été bonne, Car l’accord, dont l’ange s’étonne, Stipulait richesse de fer, Santé, bonheur ; contre l’enfer, Certes ! Mais cent belles années De jouissances effrénées, Avant damné, le valaient bien ! L’incube était bon comédien, Qui faisait signer la victime, Lui parlant bas en tant qu’intime Qu’on veut convaincre à son bonheur : - Moi qui t’aime comme une sœur ! Alors de feinte confiance, On paraphait dans une transe, Glacé de mauvaise sueur, De son sang, sous l’âcre lueur D’une manière de bougie Brûlant jusqu’à la gabegie L’insane suif de porc impur Dans sa girandole en fémur ! Pris par l’ampleur du pacte inepte, Il était fatal qu’on accepte ! Le jeu de dupe entériné, Tout protocole terminé, Le démon, de sa voix exquise Soufflait que par son entremise Tout irait donc désormais mieux, Et qu’on ferait des envieux… Le Diable est mort ! Mon pur principe M’est aussi vain que m’est la grippe : Envahissement, mal, carcan ! Qui la voudra, l’âme à l’encan ?



Poème posté le 19/02/17


 Poète
Salus



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