Quand...
par Tigrou
Quand tes cris rougissent dans tes suies
Quand tes cris rugissent sous mes mois
D'ange heureux ma non troppo
Je fantôme une enfilade de comètes
Noircies d'une diaphane lune enfiévrée
Aux cent heures d'oublis balsamiques
Quand tes traces murmurent un son délictueux
Mes yeux détournent ma plume hirondelle
D'un printemps profane de souffre extatique
Dont le roi apatride module ses jouissances
Quand mes cris noircissent dans mes jouirs
Quand mes cris haïssent sous mes tois
De mâle heureux allegro et vivace
J'apparence une idylle terrienne
Dorée sur tranche gourmande
Aux saveurs ventées de folle altitude
Quand mes pas cheminent en absence
Mon écorce se déchaîne en roseau servile
D'un été androgyne aux souffles unissons
Dont les cœurs vagabonds s'époumonent
Quand nos cris bruissent dans l'azur
Quand nos cris brisent nos toits
Poème posté le 18/08/20
par Tigrou