L'agnel lune la lagune
par Tigrou
Aux cœurs tendres le virtuel enjôle
Des mots carnés que l'amour vulgarise
En denses cabrioles d'échos dansant
Le corps ébloui s'égosille à maux précieux
En vulgates démones d'innocents cumulus
Guimpés d'une flamme d'étoupe lubrique
Invités à l'écritoire fatal d'un œil fertile
Goutte-à-goutte les temps anonymes
S'étrillent quand passent les nues
Au vent ivre de ruisseaux séditieux
Est-ce ma faute à moi *
Si mon cœur écrit l'azur ?
*emprunt/hommage à Jacques Prévert
Poème posté le 25/08/20
par Tigrou