Juste après que l’orage eut adouci l’ardoise
Molle et suintant la chaleur,
Se presse après la goutte un autre son, la toise
Au vol d’un temps, triste voleur
Dont, cathédrale au cœur du salon, la Comtoise
Chante la seconde en couleur
Acajou, jusqu’à l’aube, elle m’aime et m’emboise
Dans un silence cajoleur.
Seul ; auprès de la rage, une survie enfleure,
De gentiane et de vins d’Arbois,
Le vernis craquelé d’une table, un doux leurre
Que tapotent, piafs, les fous doigts
D’un pêcheur affairé sur la plume qui pleure
L’aile et son regard sur les toits,
- A toi Rousseur du coq, c’est ton jour, c’est ton heure,
Incite et fais ce que tu dois.