Tourment
par Mistermad
Si tu reçois cette lettre, veuille me pardonner
Je sais que tes yeux ne sauront me regarder
Non plus me contempler ni m'admirer
Contre Ce mur je me suis cogné
Je prenais pour rivière ce crachat d'espoir
Qui a fini par sécher et laissant apparaître le fond
Ce vaste espace, comme un désert de neige noir
Dans ce puits d'hiver où tout ce confond
Que mon âme aille aux enfers, contre ce coeur
Qui ne m'appartient pas, si ce n'est que sortilège
D'une noirceur de toute pureté, t'enlever le bonheur
Ça ne sera que mon plus beau sacrilège
Je ne vais pas te pleurer ni me plaindre
Juste que je cherche ton corps, et ce rêve
Ce tourment aigre et amer à craindre
Je le chéris chaque jour jusqu'à ce que je crève
Anraje (Marconi Arthur)
Poème posté le 12/03/17