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Le volcan
par Fregat


Du vif volcan de mon désir, Je t’offre incurablement chaud Ces poèmes que doit bâtir Mon cœur dément de soubresauts. Tu pourras jeter aux soirs froids Les tisons dans ta cheminée De leurs quatrains comme vieux bois, Les consumant jusqu’au dernier, Et même en dix mille morceaux Briser l’élan de leur musique, Si vil te semble leur tempo Reclus sous des voûtes gothiques. Mais s’il te prenait d’écouter, Laissant ton cœur à peine ouvert, Ce qui de moi s’est faufilé Encore un peu dessus ces vers, Tu accosterais sur cette île Où est allongée loin de toi, Dans son mausolée immobile, Ma pensée que le feu côtoie, Qui n’en finit pas de souffrir Griffée de longues laves bleues, Refusant pourtant de périr Te recréant autant qu’elle peut.



Poème posté le 25/03/17


 Poète
Fregat



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