Peinture
par Jpfras
Au vu du blanc simple et enfantin
Le cadre de bois se resserre
S'enveloppant,comme une mère,
D'une toile de coton ou de lin.
Le fusain lestement accoure
Marquant de traces noires l'ébauche.
Les lignes se croisent, se chevauchent
Pour définir le croquis en cours.
Puis, grâce au velouté du geste,
Le pinceau intervient, grandiose,
Amenant ses à plat de rose
Vers l'entame d'un tableau céleste.
Soudain les couleurs se chahutent
Submergeant la place découverte
Par quelques ombres bleues et vertes
Et autre terre de Sienne brute.
Dès lors le fier magenta plonge
Au cœur du citron,qu'il mélange,
Afin de magnifier l'orange,
laissant le cobalt, seul, en songe.
S'en suit un complexe agglomérat
De primaires et de complémentaires
Donnant à l'ensemble un si bel air,
Pareil à Pissarro ou Seurat.
Jean.Pierre Fraselle
04/2017
Poème posté le 01/04/17