Sans retourner la tête
par Mistermad
Quand je me tiens devant ce miroir
Je vois l'éclat de ma splendeur
Sur l'horizon se fixe mes regards
Brillant comme le soleil sera mon bonheur
J'ai un long et un bon chemin à parcourir
De mon nom je couvrirai cet immense espace
Blessé ou pas je m'en vais avec ce sourire
Dont jalousent tous ces rapaces
Je n'ai point de souvenirs de soucis des aboiements
Un simple geste et le propriétaire apprendra
Il fallait l'enchaîner pour éviter ce moment
Il peut tout faire, tout ce qu'il voudra
Défier un dieu, même le nouveau né le peut
En payer le prix, ce que réclame ce monde
Sa plus vielle loi pour obtenir ce que l'on veut
Donner en retour, ainsi est notre monde
Cette fierté qui rayonne sur mon visage
Je peux vous dire d'où je viens, où je vais
Vous exploserez, à coup sûr, de rage
À quoi m'attendre ? Je le savais
Pourriez-vous un jour montrer l'ouvrage de votre vie
Votre héritage ne sera que ta haine contre moi
Je boirai à votre santé, de tout coeur, longue vie
Pour voir ma grandeur ; vos pensées rien que pour moi
J'investis mon temps pour cet avenir que je désire
Et le vôtre en vous tourmentant à me l'enlever
Vouloir fermer toutes les portes, tout me saisir
Plus grand que ça vous ne sauriez rêver
Vous orthographiez mon nom ? quel honneur !
Merci de penser à me mettre dans l'annuaire
Je vous aime beaucoup cher adorateur
Autour de moi est bâti votre horaire
Je tiens cette cadence avec grâce et fierté
Dans mon océan de persévérance
Je ne vous ai même pas vu couler et noyer
Et pourquoi aurais je voulu de la vengeance ?
Cette montagne que j'ai gravie me fortifie
Ma sueur ruisselle pour vous assouvir
Vous restez en bas avec vos soupirs
En des jours meilleurs je me confie
Poète: Anraje (Marconi Arthur)
Poème posté le 05/04/17