Douleur
par Agathe
Même immobile l'onde traverse sans répis,
Elle n'est que le chagrin qui s'étire tout entier,
Secousses silencieuses qui laissent échapper ta douleur,
Derrière ton sourire figé, explose ta souffrance.
Que la main se referme autour de cette pointe aigue,
Que tes yeux coulent sans pouvoir s'arrêter,
Que ta gorge se serre à t'en étouffer,
Rien n'arrive à apaiser ton coeur.
Regard tendu vers le futur, rien à l'horizon,
C'est un goût amer qui parsème ton existence,
Si intense est pourtant ton besoin d'être aimé,
Que tes pas se sont figés et ont cessés de te porter.
Que la main se referme autour de cette pointe aigue,
Que tes yeux coulent sans pouvoir s'arrêter,
Que ta gorge serre à t'en étouffer,
Rien n'arrive à apaiser ton coeur.
Illusions qui effacent toute ton existence,
Tu te noies dans des espérances qui ne peuvent être,
Reculer l'échéance pour adoucir la peine,
Mais en fermant les yeux, le temps efface.
Que la main se referme autour de cette pointe aigue,
Que tes yeux coulent sans pouvoir s'arrêter,
Que ta gorge serre à t'en étouffer,
Rien ne parvient à appaiser ton coeur.
L'amour est si beau mais si douloureusement cruel,
Que ses crocs s'enfoncent sans barrières dans notre être,
Si profondément ancrées sont ces éternelles blessures,
Qu'à jamais ta porte restera fermée.
Poème posté le 03/10/09