Renouveau
par Skywheeler
Finies ces odeurs de moisi
Où craquaient ces branches pourries,
Ultimes feuilles d’un tapis,
D’un tapis de feuilles jaunies
Qui, sur le sol, jonchaient ici
Balayées petit à petit
Ont alors fait place sans bruit,
Après un temps où tout est gris,
Où par le froid tout est meurtri
Et la vie qui s’est engourdie
Pour une bien longue nuit,
A ce renouveau qui verdit
A cette flore qui revit,
A cet arbre qui refleurit
Pour que la faune réjouit,
Entamant une symphonie
De ces mouettes qui ont ri,
A la pie, ses jacasseries
Au beau merle ses moqueries,
On entend mille petits cris
Qui, du matin jusqu’à midi,
Se prolongeant l’après-midi
Vont s’endormir tard dans la nuit
Stoppant là le charivari.
L’automne est passé sans souci,
L’hiver s’est alors endormi,
Avant l’été comme promis,
Le printemps s’est ragaillardit.
Écrit, c'est de saison, en avril 2017
Poème posté le 11/04/17