De là-haut, on nous regarde
par Claudel
Je perçois au cœur de Neptune
Le tremblement d’un doux chagrin
Je sens dans les yeux de la Lune
L’éclipse d’un regard humain
La Terre est fragile et malade
Son âme pleure et jérémiade
J’entends émaner d’Uranus
Des ondes rauques et plaintives
Je vois sur les joues de Vénus
De chaudes larmes éruptives
Notre sphère a mal, peine et souffre
Sa tête plonge dans un gouffre
Puis je tends la main vers Mercure
Elle sourit, non moins galante
Ah ! Est-ce un signe, un bel augure ?
Vois là-haut l’étoile filante !
L’espoir vient peut-être de là
L’avenir est en nous… voilà !
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / novembre 2020
Poème posté le 07/11/20
par Claudel