La nuit tendre
par Sébastien Bidault
Au milieu de la nuit tendre et bruissant en bas,
Au pied de l'Acropole où les murs sont jaunis,
Je vois les bâtiments enchevêtrés là-bas,
Tout au fond, ouverts en triangle des crépis.
Des fils électriques traversent en croisements
Ininterrompus vers la tête du chat nœud,
Pendant qu'une blatte à mille pattes descend
Une rainure entre deux bitumes crasseux.
La dernière fois que j'ai sauté dans nuit,
J'ai perdu mon portable et les réseaux aussi.
Une tête à lunettes est glissée d'un plan l'autre.
Une plaque en verre réfléchit le rayon
Lumineux d'une tempe, êtes-vous par les vôtres,
À l'intersection de l'idée et du téton ?
Poème posté le 12/11/20
par Paul Konstantin