Souhait de noël
par Distyle
Cher Père Noël,
Je t’envoie cette petite lettre avec toute l’humilité que je peux y mettre,
pas tant pour te dire ce que tu pourrais m’apporter, mais plutôt parce que
c’est auprès de toi et de toi seul, que je peux délivrer les souhaits les
plus chers qu’abritent mon cœur, mon corps et mon âme, tu es le seul
à pouvoir m’entendre…
Voilà :
J’ai rencontré un homme, au détour du chemin de ma vie, un homme que je
n’attendais pas, ou que peut-être, j’attendais profondément, je ne saurais te dire…
Un homme pour qui je me voudrais mille fois plus belle, afin de toujours séduire
son regard… que ses yeux aient sans cesse envie d’être posés sur moi, et que
dans ces moments-là, j’y vois briller mille étoiles…
Un homme pour qui je rêve d’être mille fois plus délicate, afin qu’il ait sans cesse
envie de me cueillir comme la plus belle des fleurs de son jardin, et que ses mains ne se
lassent jamais de revenir à moi, pour son plaisir et pour le mien…
Un homme pour qui je voudrais être mille fois plus subtile, afin que son esprit
ait toujours le gout de moi… qu’il ne se lasse jamais de mes mots, et que
j’aperçoive son sourire quand je lui parle… que ma voix devienne une mélodie
à ses oreilles dont il n’aurait plus jamais envie de se priver…
Un homme pour qui je me veux être mille fois plus grivoise, si tel est son souhait,
afin de lui offrir les jeux que l’on peut offrir en toute intimité, pour que son corps
ait toujours envie de venir se frotter au mien, et nous réchauffer…
Un homme pour qui je voudrais paraître une enfant pleine de mille joies, afin qu’il ait
toujours envie de rire en traversant la route… en ne me lâchant jamais la main…
Un homme pour qui je me voudrais être une merveilleuse danseuse orientale, afin qu’il
finisse par croire aux contes des mille et une nuits…
Enfin un homme, pour qui je veux bien être n’importe laquelle, si tel est son désir, mais surtout un homme, qui ait le désir de partager avec moi, tous mes souhaits…
Voilà cher père Noël, quels sont les vrais secrets de mon âme, dis-moi les siens, que j’en fasse
un pansement pour mes larmes, dans les jours sombres…
Mais pourquoi des jours sombres si l’on croit à ses rêves ?
Il m’a toujours été dit qu’il fallait vivre ses rêves et non rêver sa vie, et j’ai toujours été trop sage…
Poème posté le 19/12/20
par Distyle